Un aspect des disques SSD qui a été exploré plus récemment est le nombre de facteurs de forme dans lesquels vous pouvez les intégrer. Alors que les disques durs mécaniques ont un ensemble de dimensions très spécifiques dans lesquelles ils doivent s'adapter, les SSD n'ont pas de tels problèmes. Les SSD de 2.5 pouces que nous obtenons aujourd'hui ne sont vraiment que dans ce facteur de forme, car c'est ce que nos machines ont largement normalisé, mais comme l'a prouvé la récente actualisation du MacBook Air d'Apple, vous pouvez installer un SSD à peu près n'importe où de nos jours. Il en va de même avec le nouveau disque SSD SATADIMM de Viking Modular.
Un aspect des disques SSD qui a été exploré plus récemment est le nombre de facteurs de forme dans lesquels vous pouvez les intégrer. Alors que les disques durs mécaniques ont un ensemble de dimensions très spécifiques dans lesquelles ils doivent s'adapter, les SSD n'ont pas de tels problèmes. Les SSD de 2.5 pouces que nous obtenons aujourd'hui ne sont vraiment que dans ce facteur de forme, car c'est ce que nos machines ont largement normalisé, mais comme l'a prouvé la récente actualisation du MacBook Air d'Apple, vous pouvez installer un SSD à peu près n'importe où de nos jours. Il en va de même avec le nouveau disque SSD SATADIMM de Viking Modular.
Les utilisateurs réguliers disposant d'un bon nombre de baies de disques à revendre sont moins susceptibles de voir la valeur d'un disque comme celui-ci, mais les moddeurs travaillant avec des boîtiers MiniITX et les utilisateurs d'entreprise cherchant à ajouter de la capacité à un serveur lame seront probablement beaucoup plus enthousiastes. ce nouveau facteur de forme SSD. En termes simples, Viking Modular a créé un SSD qui se monte sur un slot DDR3. Bien sûr, vous devez toujours connecter un câble SATA, mais à part cela, vous avez un SSD qui occupe très peu d'espace et tire tout son courant du slot DIMM.
Cet espace d'entreprise est vraiment là où le SATADIMM va briller. Les cartes mères d'entreprise sont souvent chargées jusqu'aux ouïes avec des emplacements DIMM, mais trouver de l'espace pour monter des disques durs de 2.5 pouces est une tout autre affaire. En créant un SSD qui peut s'insérer dans et être alimenté par un slot DIMM, Viking Modular a fourni une alternative très utile pour ajouter de la capacité à un serveur sans sacrifier un espace précieux.
Le SATADIMM utilise un contrôleur de la série SandForce SF-1500 de classe entreprise (également disponible avec un SF-1200) et est livré dans des capacités de 25 Go à 200 Go pour la version SLC et de 50 Go à 400 Go pour les disques eMLC et MLC. Notre modèle d'examen est le VRFSD1200GBCSM, l'itération MLC de 200 Go du lecteur. À l'heure actuelle, le SATADIMM n'est disponible que pour les OEM et via les canaux de vente des entreprises.
Esthétique
Si vous ne saviez pas mieux, vous penseriez que le SATADIMM était un bâton de mémoire ordinaire, mais ce connecteur SATA en haut devrait vous donner une idée. Néanmoins, il est conçu pour s'enclencher comme un DIMM DDR3 conventionnel. Le SATADIMM est essentiellement composé de deux parties, la carte principale avec le flash, le connecteur SATA et le contrôleur SandForce, et une carte fille qui gère la régulation de l'alimentation.
En plus d'être légèrement plus épais que votre module de mémoire DDR3 moyen, le SATADIMM se fond parfaitement avec d'autres barrettes de RAM.
Démontage
Avec le SATADIMM, il n'y a vraiment rien à démonter : les cartes sont toutes sur la table dès le départ, avec les modules flash facilement visibles avec l'interface SATA et la puce du contrôleur SandForce. La carte fille peut être retirée, exposant trois micro-connecteurs qui alimentent et sortent la carte fille de régulation de puissance.
Le disque Viking SATADIMM 200 Go est alimenté par un contrôleur d'entreprise SandForce SF-1565TA3-SBH et il est associé à seize modules flash Micron 16f29g128cjaba de 08 Go. Avec la façon dont l'espace est utilisé sur ce petit SSD, je ne pense pas qu'il y ait vraiment de volume gaspillé.
Benchmarks synthétiques
Il sera intéressant de voir comment le contrôleur SandForce sur le SATADIMM résiste ; contrairement aux SSD standard basés sur SandForce, les spécifications du SATADIMM sont relativement conservatrices. Nous avons utilisé notre banc de test habituel, un Dell XPS 9000 avec des disques étalonnés via le contrôleur Intel ICH3.0R SATA à 10 Gbit/s, fonctionnant en mode AHCI avec TRIM activé. Nous utilisons Microsoft Windows 7 Édition Familiale Premium 64 bits.
Dans cette revue, nous comparons le SATADIMM de 200 Go avec le SSD de classe entreprise de 120 Go de 2.5 pouces de Viking Modular, l'OWC Mercury Extreme Pro (le SSD SF-1200 le plus rapide) et l'Intel X25-M.
Nos benchmarks synthétiques sont effectués à l'aide d'IOMeter et de CrystalDiskMark pour avoir une idée générale des performances avant de se lancer dans des tests en conditions réelles. Pour tester les SSD, nous utilisons le test standard de 512 octets avec un test 4K.
Nous commençons avec le test de transfert séquentiel de 2 Mo d'IOMeter ; ce test est utile pour voir dans quelle mesure les disques peuvent atteindre leurs vitesses de transfert annoncées.
Dans nos tests de transfert séquentiel, le Viking SATADIMM se bloque avec le OWC Mercury Extreme Pro 120 Go basé sur SandForce et dépasse le lecteur Intel. Le facteur de forme peut être différent, mais il semble que les performances de SandForce soient toujours là.
Passer à un test de transfert aléatoire raconte toujours la même histoire. Le SATADIMM de Viking est étroitement lié au lecteur OWC.
Une fois de plus, le SATADIMM pince les talons du lecteur OWC. Malgré le facteur de forme, les disques sont indiscernables.
Lorsque nous arrivons à écrire la latence, nous voyons un problème qui ne s'est matérialisé que sur quelques disques SandForce impairs : la moyenne reste cohérente entre les deux, mais la latence maximale du disque Viking est près de dix fois supérieure à celle de l'OWC. Il reste à voir si cela affectera ou non le SATADIMM dans une utilisation plus réelle, mais c'est néanmoins un drapeau rouge. Ni l'un ni l'autre n'est aussi mauvais que la latence d'écriture d'Intel, mais cela semble être un cas où les implémentations de SandForce peuvent varier assez énormément.
Ensuite, nous faisons un arrêt au stand avec CrystalDiskMark pour tester les performances optimales.
CrystalDiskMark n'est pas aussi gentil avec les disques SandForce que IOMeter peut l'être, mais les disques SATADIMM et OWC restent néanmoins proches l'un de l'autre, le SATADIMM affichant même des chiffres légèrement plus rapides.
Revenant à IOMeter, voyons comment le SATADIMM fonctionne dans des charges de travail de serveur simulées pour voir si cette latence d'écriture se dresse.
Une fois de plus, le SATADIMM se recroqueville juste à côté de l'OWC Mercury Extreme Pro. Les deux coups commerciaux dans certaines disciplines, mais pour l'essentiel les entraînements sont comparables.
Benchmarks du monde réel
Les tests synthétiques ont montré que, quel que soit l'endroit où vous placez un contrôleur SandForce, tant qu'il est connecté au même port SATA, il fonctionnera de manière assez cohérente. Néanmoins, cela vaut la peine de voir si cela se traduit par des scénarios d'utilisation réels.
Pour tous nos benchmarks réels, nous utilisons des traces StorageMark 2010 personnalisées et essayons de faire fonctionner les disques comme le ferait un utilisateur ordinaire dans différents scénarios.
La première trace est le test "HTPC", qui comprend la lecture d'un film HD 720p dans Media Player Classic, la lecture d'un film SD 480p dans VLC, le téléchargement simultané de trois films via iTunes et l'enregistrement d'un flux HDTV 1080i via Windows Media Center sur quinze ans. période minute. Portez une attention particulière à ce test, car c'est l'une des situations où un SSD monté sur DIMM pourrait être utile à l'amateur.
Une fois de plus, le SATADIMM se blottit contre le lecteur OWC, le battant même légèrement. Ce test met assez bien l'accent sur les écritures, et la latence maximale mesurée du SATADIMM ne se manifeste pas ici.
La deuxième trace est le test de "Productivité", qui consiste en : une période de trois heures fonctionnant avec Vista 32 bits exécutant Outlook 2007 et connecté à un serveur Exchange, naviguant sur Internet avec Google Chrome et Internet Explorer 8, éditant des fichiers dans Office 2007, visualisation de fichiers PDF dans Adobe Reader, une heure de lecture de musique locale, puis deux heures supplémentaires de diffusion de musique en ligne à partir de Pandora. Encore une fois, c'est une autre situation dans laquelle le SATADIMM pourrait se voir, remplissant un emplacement RAM dans un terminal à faible consommation d'énergie et à petit facteur de forme.
Dans ce test, le lecteur OWC prend une très légère avance sur le SATADIMM, mais les chiffres sont encore suffisamment proches pour que la différence soit largement académique.
La troisième et dernière trace est le test « Gaming » ; ce test est presque entièrement basé sur la lecture et se compose de Windows 7 Ultimate 64 bits configuré avec Steam, et suit les performances de chargement et d'exécution de Grand Theft Auto 4, Left 4 Dead 2 et Mass Effect 2.
Il s'agit d'une situation où toute faiblesse potentielle de la latence d'écriture est facile à ignorer ; le test de jeu est limité par les lectures, et ici le SATADIMM produit une avance respectable sur les autres disques SandForce.
Consommation d'énergie
Malheureusement, en raison du facteur de forme unique du SATADIMM, nous n'avons pas pu tester sa consommation d'énergie. Qu'il suffise de dire que s'il peut survivre en tirant simplement du jus d'un slot DDR3 tout en offrant des performances comparables aux SSD SandForce à facteur de forme standard, c'est probablement assez négligeable.
Conclusion
Certes, la lecture de la saveur SandForce de la semaine peut devenir un peu sèche, mais le Viking Modular SATADIMM apporte quelque chose d'autre à la table. En termes simples, le SATADIMM est beaucoup plus petit qu'un lecteur conventionnel, et son facteur de forme et son mécanisme de montage unique - pouvoir s'asseoir dans un slot DDR3 et survivre à 1.5 volt - sont ce qui en fait un produit des plus intéressants.
Là où cela devient convaincant, c'est que le changement de facteur de forme est la seule différence appréciable entre le SATADIMM et l'autre disque SandForce SF-15 de Viking Modular. L'OWC Mercury Extreme Pro avec lequel nous l'avons testé est notre lecteur SandForce de prédilection, en grande partie le meilleur de sa catégorie, et le SATADIMM a pu fonctionner de manière presque identique. Les différences de nombres purs sont largement académiques. En fait, la fiche technique de Viking Modular sous-estime largement les performances du SATADIMM, suffisamment pour que nous devions revérifier pour nous assurer qu'il utilisait un contrôleur SandForce.
Encore une fois, cela nous laisse avec un lecteur SandForce dans ce qui équivaut à un facteur de forme unique. Dans l'entreprise, où l'espace physique peut être très précieux, quelque chose comme le SATADIMM du Viking peut avoir beaucoup de sens.
Avantages
- Fonctionne aussi bien que les meilleurs disques SandForce que nous ayons vus
- Facteur de forme convaincant pour les publics d'entreprise
- Fonctionne à partir de seulement 1.5 V à partir d'un emplacement DIMM DDR3
- Beaucoup de capacité et de combinaisons NAND pour satisfaire le marché
Inconvénients
- Disponibilité limitée - réservée au marché des entreprises, pas aux passionnés
Conclusion
Si vous manquez d'espace ou si vous cherchez un moyen d'augmenter le stockage rapide dans un environnement d'entreprise sans que des disques supplémentaires ne prennent de place, le SATADIMM fait le travail avec style et rapidité.
